Attention Marc-Henri,
Je pense que tu a mal compris mes propos.
Ce n'est pas parce qu'un projet est libre qu'il doit partir sur des
choix non pérennes.
J'ai pendant longtemps exclu OpenERP (licence GPL) de notre offre
parce que j’estimais qu'il ne respectait pas les attentes des
clients en terme d'ergonomie et de vélocité.
Ce qui a changé depuis et il est est vrai que le framework est très
solide.
Personnelement, je préfère une solution PHP car plus simple à
installer.
Tous les grands projets PHP libre ont été réécris, pourquoi pas
Dolibarr ?
Je suis aussi conscient que ceci demanderait beaucoup de travail.
Nous risquons d'être atteints par le syndrome OSCommerce et ceci
n'est pas bon.
Le framework Dolibarr est une chose quie existe, certes, mais qui
est très loin d'un framework digne de ce nom.
Mélanger le HTML et la logique métier et une hérésie qui rigidifie
l'application.
Non, nos besoins et attentes n'ont pas changé. L'objectif est
toujours de donner le meilleur du libre à nos clients.
Et il est vrai que ceci répond aux attentes des micro clients qui
ont de faibles besoins.
Les divergences d'aujourd'hui sont anciennes et se font sur des
choix d'architecture profonds. Ce sont des sujets récurrents de
discussion depuis plusieurs années.
Ce ne sont pas des divergences sur la philosophie du libre.
Attention, ce n'est pas parce qu'on fait du libre qu'on ne doit pas
pouvoir en vivre. Il faut bien payer les salaires ;-) .
C'est peut-être là la limite de Dolibarr. Il est possible du
standard- mais pas de faire simplement quelques devs très avancés
fonctionnellement non onéreux sous forme de modules.
Mon spécialiste OpenERP d'ajouter des champs et une fonctionnalité
métier sur un objet produit + impact sur ligne de commande et ligne
de facture en 3 heures tests compris. Là ou des choses ne sont pas
faisables avec Dolibarr sont toucher au core.
En ce qui concerne l'association (j'étais là lors de la première
réunion), je pense que Laurent sera capable de mener la barque sans
tanguer malgré la tempête. Il a toujours fais les arbitrages seul
sur les choix d'architecture et je pense que le projet Dolibarr
tiendra la barre tant qu'il sera là. Mais il ne faut pas que Laurent
passe sous une voiture car je ne donne pas cher de la suite du
projet. C'est peut-être là l’échec de l'association et j'en suis
également co-responsable (en tant que ancien président) même si j'ai
du faire face à des difficultés comme toute entreprise qui m'ont
empêché de faire les choses à fond. Nous n’avons pas reussis à
construire un pôle de développeur capables de prendre des décisions
vraiment concertées et qui permette au projet de continuer malgré la
disparition d'un membre.
Je trouve que la situation de Régis Houssin qui essayait de vivre
tant bien que mal avec Dolibarr est dommage. La fin de collaboration
est difficile et m'attriste.
Il est toujours difficile de répondre à une besoin client. Surtout
quand on ne peut le faire dans des budgets raisonnables et en ayant
l'impression d'avoir toutes les armes pour affronter l'avenir. Avec
ces échanges, on a l'impression que pour faire du Dolibarr, il ne
faut pas vouloir en vivre. Ce qui est une absurdité à mon sens.
À propos de Windows, je déteste cet OS. Seul un poste sur 8 est sous
Windows chez nous pour les tests de compatibilité.
Cyrille
Le 28/01/2013 01:01, Marc-Henri
PAMISEUX a écrit :
Bonsoir
@tous,
IL me semble que vous oubliez un peu le sens du logiciel libre.
Lorsque je choisi Dolibarr pour tel ou tel projet c'est que
j'estime qu'il s'agit d'un outil adapté pour cet usage. Lorsque ce
n'est pas le cas, je fais une préconisation avec un autre outil.
Je trouve qu'affirmer "il y en a marre des dev compliqués sous
Dolibarr, c'est vachement plus facile à faire avec OpenERP 7" est
un peu réducteur et contraire aux principes du Libre. C'est ton
choix Cyrille, je le respecte et le comprends, mais c'est un peu
raccourci.
En effet, avec mes oreilles, je l'entends presque comme "Qu'est-ce
qu'on fait à vouloir utiliser des outils différents, passons sous
Windows 8 avec Visual Studio c'est tellement plus simple..."
Ne serait-ce pas plutôt tes besoins et tes attentes qui ont
changés et qui t'orientent à présent vers OpenERP ?
L'informatique Libre est compliqué à faire fonctionner car elle
fait inter-agir des personnes avec des attentes et des cultures
différentes sur un même projet. De mon point de vue c'est ce qui
rend cette informatique plus passionnante et à l'usage, ce qui
permet un produit plus fiable et plus proche des besoins.
Maintenant, il est vrai qu'il ne faut pas faire n'importe quoi non
plus et que chacun respecte a minima une Roadmap et les bonnes
manières de coder, afin que le projet ne devienne pas un bazar et
continue d'être structuré comme une cathédrale, l'austérité en
moins.
Le framework de Dolibarr existe. Il vaut ce qu'il vaut, il est
perfectible, mais il existe. Comprendre et respecter ce framework
ne devrait pas mener à du code spaghetti.
Je peux développer un module sans modifier le coeur de Dolibarr,
je peux ajouter des colonnes dans des tables qui sont au coeur de
Dolibarr sans toucher à une ligne de code de ce coeur, je peux
faire communiquer des applications externes avec Dolibarr et des
développements spécifiques sans toucher au coeur de Dolibarr. Si
cela n'est pas un framework, qu'est-ce que c'est qu'un framework ?
Oui, la forme est vieillissante et il faut se concerter pour
l'adapter tout en restant compatible. Oui, cela ne peux plus être
l'oeuvre d'une seule personne. Je pense que l'association Dolibarr
a été faite aussi pour permettre ces tables rondes d'échange de
point de vue et de décisions. Lorsqu'une tempête se profile à
l'horizon il me parait important que l'équipage du navire qui va
l'affronter soutienne son capitaine ou bien le relaye s'il est
trop faible. Et encore, je parles de tempête. Les divergences
d'aujourd'hui en sont elles vraiment ?
Enfin, je rejoins Cyrille sur un point, aucun prestataire de
Dolibarr ne peut gagner de l'argent avec Dolibarr puisqu'il est
adapté à des structures qui ne peuvent pas être facturées au prix
des prestations de SSLL, tout simplement parce-qu'elle n'en ont
pas la taille pour comprendre ce qu'est le prix de revient d'une
journée d'un dev de SSLL.
Nous leur apparaissons comme des magiciens qui fabriquons des
programmes où il suffit d'appuyer sur 3 boutons pour qu'ils
puissent éditer une facture. Ils ne se rendent même pas compte du
temps que nous avons passé pour réduire à 3 clics l'édition de
cette facture.
Dolibarr est un produit de base qui permet à ces petits clients de
prendre confiance avec leur informaticien. De ce fait, Dolibarr
est un produit adapté par de petites structures pour de petites
structures. Lorsque Dolibarr ne convient plus, c'est que le besoin
initial à changé et c'est à l'informaticien de proposer son
conseil.
Cela ne fait pas de Dolibarr un mauvais produit.
@vous lire,
Le 27/01/2013 20:24, Cyrille de Lambert a écrit :
Quelques questions :
* Pourquoi ne pas travailler avec un framework ? Le "simple a
développé" entendu jusqu'ici n'est pas convaincant pour moi
car on a
du code spaghetti inmaintenable.
* Pourquoi ne pas avoir plus de concertation sur les choix
d'architecture ? Pour l'instant, seule une personne décide
de toutes
les orientations. Même si j'ai personnellement de
l’admiration pour
ce qui a été fais par cette personne, je trouve que ce
système a
atteint ces limites.
Nous allons continuer à faire un peu de presta Dolibarr mais nos
choix
se portent actuellement sur la dernière version OpenERP (7) qui
a fait
un bon énorme au niveau ergonomie/performance et qui nous permet
de
répondre aux besoins avancés des TPE/PME. ET en plus, on peut
répondre à
beaucoup plus de chose sans développement ou en les limitant.
--

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