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[Savannah-help-public] Nelly Olin au Medd


From: France Bleue
Subject: [Savannah-help-public] Nelly Olin au Medd
Date: Mon, 13 Jun 2005 03:37:45 +0200






Nelly Olin au Medd 12/6/2005

Peut-on sortir des prêts à porter de l'écologie française, européenne et mondiale ?

     

Regards croisés Orient-Asie



En médaillon, Tristan Mocilnikar, entre Françoise de Panafieu et Patrice Hernu

Peut-on porter un regard différent sur les problèmes du Moyen-Orient, jusqu'à la frontière de l'Eurasie à la lumière d'approches moins conventionnelles ?

Hélène Thiollet du département de géostratégie de Normale Sup', de retour de mission de cette région, et Tristan Mocilnikar, spécialiste des questions énergétiques et des enjeux continentaux qui leur sont liés, vous proposent de superposer leurs cartes de lecture à partir de cas concrets. Au débat de faire ressortir l'unité géostratégique des approches en population et en ressource. Un exercice très ouvert auquel nous vous invitons à participer activement pour une nouvelle lecture des enjeux continentaux.

A l'invitation de Pierre Monzani (DG Pôle Vinci) et de Patrice Hernu (Pdt France Bleue) dans le cadre du partenariat Propos de Vinci-France Europe Planète Bleue

Jeudi 16 juin 2005 à 18H15
Enjeux géostratégiques croisés sur l'énergie et les populations
du Moyen-Orient à l'Eurasie avec Hélène Thiollet (Normale Sup') et Tristan Mocilnikar (Energie Intelligence)

dans le cadre des
Ateliers bleus de Vinci
Cycle Gouvernance, géostratégie et climat

Pôle Universitaire Léonard de Vinci
Piéton : Métro Défense (92) puis à droite de l'Arche
Voiture : Parking assuré au 12 av Léonard de Vinci 92400 - Courbevoie (Plan)

Vous pouvez aussi profiter de cet atelier bleu pour venir à 17h45 visiter l'exposition Berty Albrecht, résistante fondatrice de Combat, Compagnon de la Libération, présente jusqu'au 17 juin juste devant l'amphi. Mireille Albrecht aura plaisir à vous recevoir.

Entrée libre à l'atelier bleu (et à l'expo) sur présentation de ce document ou de
L'invitation en pièce jointe
lient/_DVLPT_lettre_forme.asp?ID=437&Mode=dispatch
     

Colloque ouvert exceptionnel de clôture du Cycle "Kyoto et Après ?"

Peut-on porter un regard différent sur les problèmes de la dérive climatique, avoir un regard non partisan sur le dispositif mis en place à Kyoto et imaginer une approche qui intègrerait la déclinaison européenne du dispositif dans une vision durable, c'est à dire préparant l'après 2012 ?

Nathalie Kosciusko-Morizet députée et membre de l'E-parliament Climate and Energy Action Network, préside à la clôture du cycle des ateliers bleus de Vinci qui ont largement porté sur cette question, en l'abordant sous divers angles. Les conférenciers qui ont participé au cycle sont invités à venir débattre et partager leurs conclusions sous sa présidence. Par ailleurs, le colloque vous propose deux conférences complémentaires en introduction sur la stratégie française avec Michèle Pappalardo (Présidente de l'Ademe) et Cédric Philipert (AIE) pour les propositions européennes et internationales.

A l'invitation de Pierre Monzani (DG Pôle Vinci) et de Patrice Hernu (Pdt France Bleue) dans le cadre du partenariat Propos de Vinci-France Europe Planète Bleue

Mardi 21 juin 2005 de 17 heures à 20 heures
Colloque exceptionnel de clôture du cycle 2005 des ateliers bleus de Vinci sur les enjeux climatiques et les acteurs Kyoto et post Kyoto sous le parrainage et la présidence de Nathalie Kosciusko-Morizet

dans le cadre des
Ateliers bleus de Vinci
Cycle Gouvernance, géostratégie et climat


Programme prévisionnel
17 heures
Conférence sur la stratégie française et le concept du facteur 4 par Michèle Pappalardo, présidente de l'ADEME
17 heures 45
Conférence sur les propositions européennes et internationales relatives aux modalités du protocole de Kyoto par Cédric Philibert de l'Agence Internationale de l'Energie
18 heures 30
Les enjeux internationaux du climat
Nathalie Kosciusko-Morizet
Débat avec les conférenciers du cycle et sont notamment invités :
Laurence Tubiana, présidente de l'ouverture du cycle (Chaire du DD de Sciences-Po)
Philippe Germa (European Carbon Fund)
Mac Dara O'Connors (E.W)
Jean-Pierre Hauet (Délégué Général Adjoint du Forum Mondial du DD)
Delphine Eyraud (Carbon Climate Capital)
Jean-Marc Jancovici (X-Environnement)
Hélène Thiollet (Normale Sup')
Tristan Mocilnikar (Energie Intelligence)
et Patrice Hernu (Carbon Exchange Standard Project)
19 heures 30
Conclusions, propositions, prochain cycle

Pôle Universitaire Léonard de Vinci
Piéton : Métro Défense (92) puis à droite de l'Arche
Voiture : Parking assuré au 12 av Léonard de Vinci 92400 - Courbevoie (Plan)

Entrée libre à l'atelier bleu - colloque sur présentation de ce document ou de
L'invitation en pièce jointe
lient/_DVLPT_lettre_forme.asp?ID=437&Mode=dispatch
     

Existe t-il une écologie de droite ?

L'écologie est-elle totalement transversale ou est-il possible de définir une écologie qui ne fasse pas son marché dans le panier des Verts ? Existe t-il notamment une écologie de droite ?

EcoRev, la revue critique d'Ecologie politique qui fait référence par ses numéros centrés chaque fois sur une thématique précise, entreprend de faire enquête et de répondre à cette question.

Nous signalons ce dossier pour son intérêt, le sujet étant souvent peu ou mal abordé. (NdlR : Notre réseau est indépendant de tout parti et n'entretient aucun lien particulier avec cette revue.)

Voici comment la rédaction situe son dossier :
"L'intégration de la thématique écologiste au sein des courants libéraux et néo-libéraux ne peut plus être considérée avec un haussement d'épaules condescendant de la part des adeptes "légitimes" de l'écologie politique. Nous sommes encore loin d'une dynamique de création de partis écologistes de droite, que ce soit au niveau national ou international. En revanche, la prise en compte de cette thématique par les forces de droite est devenue une réalité effective, même si, historiquement, la chose n'est pas nouvelle (voir le classique de Bertrand de Jouvenel). Si elle reste encore en deçà des espérances des militants de droite de l'écologie (le témoignage de Patrice Hernu), elle devient désormais une question légitime dans les camps de la droite, au point qu'elle pèse parfois sur les procédures d'investiture des élus (Anne-Sophie Petitfils).

... Par nature, ces outils ne sont pas de droite ou de gauche, mais ils tendent à instaurer une représentation commune de ce qui peut et doit se faire en matière d'écologie. La grande réussite de l'écologie de droite tend à naturaliser cette vision. Ce travail de mise en forme institutionnelle contribue à façonner dans les représentations collectives ce que doit être et peut être l'écologie...
" [Suite de l'éditorial]

Ce numéro, accessible en ligne, consacre une grande place à un entretien avec Patrice Hernu, président du réseau France Bleue. Patrice Hernu fait en quelque sorte le bilan de ses tentatives d'écologisation de tous les partis "non verts". Une croisade difficile qui ne l'a jamais vu renoncer. Voici comment EcoRev présente Patrice Hernu :

"Au début des années 70, Patrice Hernu enseigne l'économie à l'Université Paris Dauphine ; ses cours se construisent autour des travaux du Club de Rome. Ancien militant des clubs Léo Lagrange, puis membre du Parti socialiste, il participe, à l'invitation de Jean-Pierre Chevènement, à la rédaction du programme du PS "Changer la vie" (1973), notamment sur les questions environnementales, émergentes à cette époque. Il s'agit selon lui de l'un des premiers programmes politiques où l'on ne s'occupait pas que de "quantité", mais aussi de "qualité" (transports par exemple), mais l'alliance avec les communistes aurait conduit le PS à le jeter par-dessus bord au profit du programme commun, pour en revenir à une conception plus "industrielle et productiviste". À partir de 1979, il prend du recul vis-à-vis du PS, en se tournant vers la sphère associative. En 1989, il est co-fondateur de Génération écologie (GE) avec J.-L. Borloo et B. Lalonde, en charge du programme. Il y anime le courant "Fraternité d'abord" (dont étaient membres Sergio Coronado, Noël Mamère, Stéphane Pocrain...). Après GE, ce sera l'aventure centriste, puis l'UMP. Actuellement, P. Hernu est président d'Écologie bleue et travaille au Ministère de l'écologie. Retour sur un parcours qui illustre les ambitions et les limites d'une stratégie d'écologisation des partis de droite." [Le texte complet de l'entretien de Bruno Villalba avec Patrice Hernu]

En lien, le sommaire de la revue où l'on notera notamment un texte fondateur de Bertrand de Jouvenel (De l'économie politique à l'écologie politique), un texte critique sur la Charte de l'Environnement de Bruno Villalba et une classification des écologies par Jean Zin.

Pour commander des numéros de la revue, il vous suffit de recopier ou d'imprimer cette page et de la retourner, avec les informations suivantes : nom, prénom, adresse postale, téléphone, fax, courriel.

7 euros - Chèque à l'ordre d'EcoRev', à envoyer à EcoRev', 22, villa des Sizerins, 75019 Paris.

http://ecorev.org/rubrique.php3?id_rubrique=127
     

Nelly Olin nommée Ministre de l'Ecologie et DD. Premier acte : endosser la stratégie française du DD

Est-il possible de mener une politique environnementale authentiquement écologiste dans un gouvernement de droite ou de centre ? Pourquoi est-ce utile ? Parce que si l'écologie de gouvernement est "rapportée", les parlementaires ne suivent pas. Pas plus qu'ils ne suivent les déclarations du Président de la République ! Il est important que les citoyens jugent la gauche et la droite à leur capacité de porter une politique environnementale et de développement soutenable originale. "On" préfère toujours l'original à la copie. Exit Serge Lepeltier, écologiste authentique, d'ailleurs longtemps membre d'Ecologie bleue. Il s'est cassé les dents sur cette question (et sur la question des chaises musicales évidemment). Bonus-Malus, Loup, Nitrates, Eau, Habitat, Transports : nous ne cessons de le répéter. Seule une synthèse entre la doctrine globale et l'engagement écolo peut fournir une réponse fédératrice. Et ceci s'adresse autant au Parti socialiste qu'à l'UMP. Nelly Olin n'est pas une écolo. Cela ne veut pas dire qu'elle n'y arrivera pas. Elle peut compter sur nous si nous pouvons compter sur elle. Pour nous, il n'y a pas les écolos et les autres. Il y a ceux qui ont la volonté d'avancer avec tous sans se mettre en travers de leur camp... et les autres... Evidemment, les jours sont désormais comptés. Notre réseau a demandé audience à la Ministre...

Nelly Olin (En médaillon, à la sortie du Conseil des Ministres du 8 juin 2005), 64 ans, nommée jeudi 2 juin ministre de l'écologie et du dévelopement durable, était ministre déléguée à l'intégration, à l'égalité des chances et à la Lutte contre l'exclusion, depuis octobre 2004.

Elle était auparavant ministre déléguée à la lutte contre la précarité et l'exclusion (mars-octobre 2004). Ancienne sénatrice (UMP) du Val-d'Oise (1995-2004), Nelly Olin est premier adjoint de Garges-lès-Gonesse depuis son entrée au gouvernement. Elle est membre du Haut conseil à l'intégration depuis 2002. Née le 23 mars 1941 à Paris, Nelly Olin, diplômée de l'Ecole nationale de commmerce, est conseillère municipale de Garges-lès-Gonesse depuis 1983.

Premiers actes de la Ministre, recevoir les 10 "principales" associations de défense de l'environnement, et, à l'occasion du deuxième anniversaire de la stratégie française du développement durable désormais placé sous la houlette du délégué interministériel Christian Brodhag, présenter l'état d'avancement du programme d'action.

Nous publions le communiqué de la Ministre.

"A l'occasion du second anniversaire de la Stratégie nationale du développement durable , Madame Nelly OLIN a présenté en Conseil des Ministres l'avancement du programme d'action. Cette communication a permis de faire le point sur les actions en cours et de mobiliser les nouveaux ministres sur une des priorités du Président de la république.

L'événement majeur de la période écoulée est bien entendu l'entrée en vigueur de la Charte de l'environnement promulguée le 1er mars dernier dont l'article 6 précise que les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable.

Comme on ne peut être juge et partie la France a soumis sa stratégie nationale de développement durable à des représentants de la Belgique, du Ghana, de Maurice et du Royaume Uni qui ont formulé des recommandations. Les résultats de cet exercice original et pionnier de la France ont été présenté à la Commission du développement durable des Nations-Unies le 14 avril.

Les administrations ont été mobilisées pour orienter la commande publique, qui représente près de 15% du PIB, vers des produits respectant l'environnement comme le permet la réforme du code des marchés publics intervenue en 2004. Pour cela un Guide de l'achat public éco-responsable à l'intention des acheteurs publics a été publié en février 2005, un site Internet ouvert et des formations mises en place. Une circulaire du Premier ministre à tous les ministres en matière d'achat public de bois et de produits dérivés engage les acheteurs publics vers des systèmes de certification de la gestion durable des forêts et aux écolabels officiels pour les produits à base de bois.

Comme la mise en ouvre du développement durable nécessite la mobilisation de tous, des actions ont été menées en direction des citoyens, des collectivités locales et des entreprises.
La troisième édition de la semaine nationale du développement durable qui s'est déroulée la semaine dernière a rencontré un succès sur le terrain avec plus de 1400 fiches de projets inscrits, et 744 actions labellisées du fait de leur qualité d'illustration du développement durable.

Les Etats généraux des entreprises et du développement durable qui se sont déroulées le 2 juin 2005 , ont permis de lancer un processus de dialogue avec les entreprises pour mieux coordonner les approches réglementaires et volontaires.

Le chemin pour parvenir à un développement durable résulte du processus continu d'amélioration que constitue l'évaluation des expériences et le débat entre les acteurs. En rendant compte régulièrement de l'avancement des engagements pris et en coordonnant les actions des ministres de façon interministérielle le gouvernement se veut exemplaire."

Dont acte !
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Le réseau France Europe Planète Bleue s'associe aux cafés Terra Nostra

Le réseau France Europe Planète Bleue s'est associé à la Ligue Européenne de l'Ecologie et de l'Environnement pour contribuer aux cafés Terra Nostra. Ceux-ci sont organisés et accueillis par le Fonds Français pour la Nature et l'Environnement dans le cadre du café Zango derrière les Halles de Paris.

Loin de tout catastrophisme devenu inutile devant l'évidence du constat, les cafés Terra Nostra ont pour ambition de contribuer au nécessaire espace de réflexion éthique et philosophique qui, au-delà des larmes sempiternelles sur les malheurs du monde, aidera à reconstruire une espérance réaliste et partageable par tous, y compris et peut-être d'abord par ceux qui, jusqu'à présent, ne sont pas préoccupés d'écologie.

Aussi, nous ambitionnons avec les cafés TERRA NOSTRA d'instaurer un débat avec des personnalités de tout domaine reconnues pour leur indépendance et leur courage intellectuel à s'exprimer et à participer à cette démarche de reconstruction morale d'une écologie réaliste en marche aù-delà des idées toutes faites et du politiquement correct de tout bord.

Que ces personnalités soient écologistes ou non, c'est nous qui leur posons une même question : dans votre engagement personnel, comment vivez-vous, voyez-vous, pensez-vous ou voyez-vous l'irruption de l'urgence environnementale ?

(Les cafés Terra Nostra participent par ailleurs au projet 33 plus 1)


Jeudi 23 juin de 8H30 à 10H
Café ZANGO
15 rue du Cygne 75001 PARIS

Petit-déjeuner débat
La prise en compte de l'écologie signe t-elle une rupture dans l'histoire contemporaine ?

Jean-Claude BARREAU, écrivain

dédicacera son dernier livre "Toute l'histoire du monde. De la préhistoire à nos jours" (en coll., 2005).

La participation comprenant le petit-déjeûner est de 10 Euros par personne, à régler sur place.
Réserver dans la mesure du possible - Email ci-dessous

prochain invité prévu : Valérie Pécresse, députée des Yvelines
address@hidden

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