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Re: Re: to pitch or not to...
From: |
j-f.lucarelli |
Subject: |
Re: Re: to pitch or not to... |
Date: |
Wed, 30 Dec 2009 02:47:33 +0100 |
>Bonsoir,
>J'ai pris le temps de faire des captures d'écran de la sortie pdf avant
>de voir que vous souhaitiez une simple description. La pièce est écrite
>pour 24 instruments (et de manière en partie automatique, d'où la
>présence de chiffres de durée superflus); dans le fichier .ly je n'ai
>gardé que les passages les plus spectaculaires de 4 d'entre eux. Comme
>j'ai effacé quantité de lignes, la syntaxe n'est plus du tout correcte.
>Le résultat devrait consister en accords répartis entre les divers
>instruments et échelonnés du la 2e ligne supplémentaire sous la portée
>au la première ligne supplémentaire au-dessus.
>Concernant le système des hauteurs, l'anglais et le français sont aussi
>clairs l'un que l'autre mais décrivent un système qui m'est tellement
>étranger que je n'ai réalisé que ce soir ce qu'il signifiait. Je trouve
>l'idée de faire dépendre la hauteur d'une note de celle de la précédente
>assez ahurissante. Quand je lis "\relative do'' " je comprends que le
>pitch est relatif à ce do'' et non à une note chaque fois différente. Si
>j'écris une gamme de do à la, aucune note n'a besoin d'une apostrophe;
>si j'écris la sixte do-la, le la doit avoir une apostrophe alors que
>c'est le même la que dans la gamme précédente (si j'ai finalement
>compris quelque chose, ce dont je ne suis toujours pas sûr).
>Et même ainsi je ne vois pas pourquoi certaines notes ont jusqu'à 10 ou
>15 lignes supplémentaires dans mon pdf.
>Merci d'éclairer ma pauvre lanterne. Je crois que je n'ai pas de
>vocation nymphéatique.
>Cordialement
>Pierre
>
Sans avoir analysé le code joint, il faut avouer que la méthode 'relative' est
assez déconcertante au début, mais géniale à l'emploi.
Mais il y a un écueil à éviter avant tout : la méthode supporte très mal les
copier-coller.
Je ne sais pas si c'est le cas ici, mais la plupart des erreurs d'octave que
j'ai obtenu au début sont dues au fait qu'une même note peut être un g', puis
un g (en notation anglaise).
Ainsi, dans {c g' f g f g f g} le g' et le g représentent la même note. Et
souvent (spécialement pour les accords), on va vite en faisant un copier/coller
d'une séquence, avec à la clé un décalage d'une octave à chaque copie.
Mais cette mauvaise habitude passe assez vite, et de toute façon, se remarque
aisément sur le PDF.
Le côté génial de la notation relative est qu'une erreur se reporte sur tout ce
qui suit (sauf cas rare où une erreur dans l'autre sens suit très rapidement).
Tandis que dans la méthode absolue, non seulement, l'écriture des ' et des ,
est fastidieuse, mais également, il faut vérifier chaque note, une erreur
d'octave n'étant pas toujours facile à voir.
Petit truc également pour la notation des accords : seule la première note
écrite compte pour la suite logique :
dans <c e g> <d g a>, seuls comptent les c et d pour la détermination des
positions absolues, mais l'accord peut s'écrire de bas en haut ou de haut en
bas.
Ainsi <c e, g> représente l'accord mi-sol-do, contrairement aux apparences :
c = do
e, = mi inférieur au do
g = sol supérieur au mi
Mais seule la note c (do) comptera pour la position de la note suivante.
Une fois que ceci est assimilé, la méthode est étonnante de simplicité. C'est
ici que les élèves peuvent remercier leur professeur de solfège d'avoir bien
travaillé les intervalles, surtout les quartes et les quintes ;-)
Bon courage et bonne continuation sur Lilypond
Jean-François
Re: to pitch or not to..., Xavier Scheuer, 2009/12/29