2010/3/8 RESTIF <
address@hidden>:
c'est le €barré qui empêcherait la
pérennité de l'oeuvre
Non, c'est le = juste après. Décomposons : il s'agit d'une clause CC by-nc-nd.
by : respect de la paternité de l'oeuvre. Toutes les licences
partagent cette clause (faute de quoi elles seraient d'ailleurs
incompatibles avec le droit français). Nul ne peut s'approprier la
paternité de l'oeuvre, à part son auteur.
nc : non-commercial. La clause dont nous parlions tantôt, qui présente
des questions complexes et intéressantes.
nd : no derivative. Pas d'oeuvres dérivées. Cette clause interdit donc
à un autre artiste/auteur/bloggueur/citoyen de s'inspirer de l'oeuvre
originelle pour créer de nouvelles oeuvres (dont il deviendrait alors
co-auteur).
Par exemple, si Vivaldi avait mis ses partitions sous cette licence
(et si la législation avait été aussi débile à l'époque qu'elle l'est
aujourd'hui, ce qui n'était heureusement pas le cas), JS Bach n'aurait
jamais pu transcrire ses concertos pour en faire des pièces pour
clavier. Quant à Telemann, il aurait probablement fini ses jours en
taule.
C'est ce que j'entends par le fait qu'une oeuvre "vive". D'autant que
dans le cas d'une partition, on pourrait tout à fait dire que toute
interprétation est par essence une oeuvre dérivée : appliquée à une
partition la clause -nd- interdirait alors toute interprétation
non-mécanique !
En ce qui me concerne, en général j'utilise du CC by-sa ou by-nc-sa
(avec une GPLv3 derrière pour le code source LilyPond).
Cordialement,
V. Villenave.