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Réf. : Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr ] Re: Gestion CVS


From: jean-christophe . nguiamba
Subject: Réf. : Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr ] Re: Gestion CVS
Date: Tue, 20 Mar 2007 17:22:29 +0100

Bjr a tous.
On a beaucoup parlé de gestion de cvs et des taches sans franchement
avancer.

En imaginant comment ca ce passait avant (taches postées avec ou sans
assignation, depot/recuperation des fichiers mis a jour sur cvs, etc..), il
me semble (a mon humble avis) que ce soit la meilleure solution.
Je pense que pour un nouveau depart la chose la plus importante soit la
rigueur personnelle dans l'execution des taches et des procedures.

Pour ma part, je poste une version enfin 'habillée' de
/philosophy/open-source-misses-the-point.fr.html sur le gestionaire de
taches (en attaché aussi) pour relecture.

Vivement qu'on se (re)mette au travail et qu'on use avantageusement des
outils à notre disposition.

Salut.


(See attached file: open-source-misses-the-point.fr.html)





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You should be aware, that the company  may monitor your emails and their
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Pourquoi l’ « Open Source » manque-t-il l’objectif de la Free Software

Par Richard Stallman

Lorsque nous qualifions un logiciel de « libre », nous sous-entendons qu’il respecte les libertés essentielles de l'utilisateur: la liberté de l’utiliser, de l’étudier et de le modifier, et d’en redistribuer des copies avec ou sans modifications. C’est là une question de liberté et non de coût, tout comme on parle d’« _expression_ libre » et non de « bière gratuite ».

Ces libertés sont vitalement importantes. Elles sont essentielles, pas seulement pour le bien des utilisateurs individuels, mais parce qu’elles promeuvent la solidarité sociale – c'est-à-dire le partage et la coopération. Elles le deviennent davantage du moment où notre culture et les activités de notre vie sont de plus en plus numérisées. In a world of digital sounds, images and words, free software comes increasingly to equate with freedom in general.

Des dizaines de millions de personnes à travers le monde utilisent désormais le logiciel libre ; des écoles dans certaines régions d’Inde et d’Espagne apprennent désormais à tous leurs éleves à utiliser le système d'exploitation GNU/Linux libre. Mais la plupart de ces utilisateurs n’ont jamais entendu parler des raisons éthiques pour lesquelles nous avons développé ce système et bâti la communauté du logiciel libre, parce qu’aujourd’hui ce système et cette communauté sont le plus souvent décrits tels que « Open Source », et attribués à une philosophie différente dans laquelle ces libertés sont rarement mentionnées.

Le mouvement du logiciel libre milite pour la liberté des utilisateurs d’ordinateurs depuis 1983. En 1984 nous avons lancé le développement du système d’exploitation libre GNU, de sorte à contrecarrer les systèmes non libres qui empêchent la liberté à leurs utilisateurs. Durant les années 80 nous avons développé la plupart des composants essentiels d’un tel système, aussi bien que la Licence Publique Générale GNU, une licence conçue spécifiquement afin de protéger la liberté de tous les utilisateurs d’un programme.

Cependant, les utilisateurs et les développeurs du logiciel libre ne se sont pas tous accordés aux objectifs du mouvement. En 1998, une frange de la communauté du logiciel libre s’est détachée et a commencé à militer sous le nom de « Open Source ». Le terme a été proposé à l’origine afin d’éviter une éventuelle incompréhension du terme « logiciel libre », mais il s’est aussitôt associé à des visions philosophiques très différentes de celles du mouvement du logiciel libre.

Certains partisans de l’ « Open Source » ont qualifié cela de « campagne de marketing pour le logiciel libre », qui devrait faire du charme à des magnats du business en mettant en avant les avantages pratiques, tout en rejetant l’idée du bien ou de l’incorrect qu’ils n'auraient pas aimé entendre. Certains autres ont carrément rejeté les valeurs éthiques et sociales du mouvement du logiciel libre. Quoique furent leurs objectifs, en militant pour l’ « Open Source » ils n’ont aucunement fait allusion à ces valeurs. Le terme « Open Source » est rapidement devenu associé au fait de seulement prôner les valeurs pratiques, telles que le développement de logiciels puissants et fiables. C’est à ce moment là que la plupart des partisans de l’ « Open Source » s’y sont engagé, and that practice is what they take it to mean.

Tout logiciel Open Source est à peu près un logiciel libre, les deux termes décrivant presque la même catégorie de logiciel. Mais ils soutiennent des points de vue basés sur des valeurs fondamentalement différentes. L’Open Source est une méthodologie de développement ; le logiciel libre est un mouvement social. Pour le mouvement du logiciel libre, le logiciel libre est un impératif éthique, car seul le logiciel libre respecte la liberté de l’utilisateur. Par contraste, la philosophie de l’Open Source considère cette question en termes de comment rendre le logiciel « meilleur » --dans un sens pratique uniquement. Elle considère que le logiciel non libre est une solution sous optimale. Pour le mouvement du logiciel libre cependant, le logiciel non-libre est un problème social, et aller vers le logiciel libre en est la solution.

Logiciel libre. Open Source. Si c’est le même logiciel, le nom que vous utilisez importe t’il ? Oui, car des mots différents véhiculent des idées différentes. Pendant qu’un programme libre d’un quelconque autre nom vous donnerait la même liberté aujourd’hui, établir la liberté de manière durable dépend après tout de l’enseignement des gens à la valeur liberté. Si vous voulez aider à le faire, il est essentiel de parler de « logiciel libre ».

Nous du mouvement du logiciel libre ne considérons pas ceux de l’Open Source en ennemis ; l’ennemi est le logiciel propriétaire. Mais nous voulons que les gens sachent que nous militons pour la liberté, ainsi n’acceptons pas d’être maladroitement identifiés comme des supporteurs de l’Open Source.

Malentendus fréquents du « logiciel libre » et de l’ « Open Source »

Le terme « logiciel libre » a un problème de mauvaise interprétation : une signification non voulue, « logiciel que vous pouvez vous procurer à coût zéro», fits the term just as well as the intended meaning, « logiciel qui accorde à l’utilisateur certaines libertés ». Nous réglons cette question en publiant la définition du logiciel libre, et en déclarant « pensez à libre _expression_, non à bière gratuite ». Ce n’est pas une solution parfaite ; elle ne peut entièrement résoudre le problème. Un terme correct, non ambiguë serait meilleur, s’il n’introduit aucun autre problème.

Malheureusement, toutes les alternatives en anglais ont leurs propres problèmes. Nous avons épluché de nombreuses alternatives suggérées par nombre de personnes, mais aucune n’est assez « juste » pour que son adoption en fasse une bonne solution. Chaque remplacement proposé de « logiciel libre » a chacun une sorte de problème sémantique – et cela inclut « logiciel Open Source ».

La définition officielle de « logiciel Open Source » (publiée par l’Initiative Open Source et trop longue pour être citée ici) découlait indirectement de nos critères pour le logiciel libre. Ce n’est pas la même chose ; c’est un peu léger à quelques égards, de sorte que les partisans de l’Open Source ont accepté très peu de licences que nous considérions beaucoup trop restrictives pour les utilisateurs. Malgré tout, c’est assez proche de notre définition.

Toutefois, la signification évidente de l’_expression_ « logiciel Open Source » est « vous pouvez voir le code source », et beaucoup semblent croire que c’est cela que ça veut dire. C’est là un critère beaucoup plus faible que le logiciel libre, et beaucoup plus faible que la définition officielle de l’ Open Source. Elle inclut de nombreux programmes qui ne sont ni libres ni Open Source.

Du moment où cette définition évidente de l’ « Open Source » n’est pas celle que ses défenseurs soutiennent, le résultat est que la plupart des gens ne comprennent pas ce terme. Telle est la définition de l’écrivain Neal Stephenson à propos de l’ « Open Source » :

Linux est un logiciel « Open Source » signifie simplement que tout le monde peut avoir des copies de son code source.

Je ne pense pas qu’il cherchait délibérément à rejeter ou disputer la définition « officielle ». Je pense qu’il a simplement appliqué les conventions de la langue anglaise et est arrivé à une signification du terme. L’Etat du Kansas a publié une définition similaire :

Servez-vous du Logiciel Open Source (LOS). LOS est le logiciel pour lequel le code source est librement et publiquement disponible, bien que les termes de licence spécifiques changent quant à ce qu'on est permis de faire avec ce code.

Les gens de l’Open Source essayent de gérer ça en visant leur définition officielle, mais cette approche corrective est moins effective pour eux que ça l’est pour nous. Le terme « logiciel libre » a deux significations naturelles, dont l’une est celle voulue, de sorte que celui qui a saisi l’idée de « libre _expression_, non bière gratuite » ne se trompera plus. Mais « Open Source » n’a qu’une signification naturelle, qui est différente de celle que ses souteneurs veulent lui donner. Ainsi il n’y a pas de moyen succinct d’expliquer et de justifier la définition officielle de l’ « Open Source ». Ce qui conduit à une confusion totale.

Des valeurs différentes peuvent conduire aux mêmes conclusions … mais pas toujours.

Dans les années 1960, les groupes radicaux étaient réputés pour factionalism : certaines organisations se sont scindées à cause de divergences sur des détails de stratégie, et les deux groupes ainsi nés se traitaient en ennemis malgré le fait d’avoir des buts et valeurs de base similaires. The right-wing made much of this, and used it to criticize the entire left.

Certains tentent de dénigrer le mouvement du logiciel libre en comparant notre mésentente avec l’ Open Source à celui de ces groupes radicaux. Ils le comprennent mal. Nous divergeons de l’Open Source sur les valeurs et objectifs de base, mais leurs points de vue et les notre conduisent dans beaucoup de cas au même comportement en pratique –- comme de développer des logiciels libres.

Comme résultat, des membres du logiciel libre et certains de l’open source travaillent souvent ensemble à des projets pratiques tels que le développement de logiciels. Il est remarquable que des opinions philosophiques aussi différentes peuvent aussi souvent motiver des gens à travailler sur de même projets. Cependant ces opinions sont divergentes, et il y a des situations où elles conduisent à des actions totalement différentes.

L’idée de l’open source est que le fait de permettre aux utilisateurs de modifier et de redistribuer le logiciel le rendra plus puissant et fiable. Mais ce n’est pas sûr. Les développeurs de logiciels propriétaires ne sont forcément incompétents. Ils produisent quelques fois des programmes puissants et fiables, qui ne respectent toutefois pas la liberté des utilisateurs. Comment réagiront les activistes du logiciel libre et les enthousiastes de l’open source à cela ?

Un enthousiaste de l’open source de pure souche, qui ne soit aucunement influencé par les idéaux du logiciel libre, dira « je suis surpris que vous ayez pu faire si bien fonctionner le programme sans utiliser notre modèle de développement, mais vous y êtes parvenus. Comment puis-je m’en procurer une copie ?». Cette attitude profitera à des systèmes qui emportent notre liberté, la conduisant à sa perte.

L’activiste du logiciel libre dira « votre programme est très intéressant, mais pas au prix de ma liberté. Alors je ferai sans cela. Je soutiendrai plutôt un projet pour en développer un remplacement qui soit libre ». Si nous considérons notre liberté à sa juste valeur, nous pouvons agir afin de l’entretenir et la défendre.

Des logiciels puissants et fiables peuvent être mauvais

L’idée selon laquelle nous désirons des logiciels puissants et fiables tient de la supposition que le logiciel est fait pour servir les utilisateurs. S’ils sont puissants et fiables, ils serviront mieux.

Mais on ne peut dire d’un logiciel qu’il sert à ses utilisateurs que s’il respecte leur liberté. Et si le logiciel était conçu pour enchaîner ses utilisateurs ? Ainsi fiabilité veut tout simplement dire que les chaînes sont plus difficiles à briser.

Sous la pression des entreprises du film et de la production, software for individuals to use is increasingly designed specifically to restrict them. Cet accessoire malicieux est connu en tant que DRM, ou Digital Restrictions Management (voir DefectiveByDesign.org), et constitue l’antithèse à l’esprit de liberté que le logiciel libre ambitionne d’apporter. Et pas seulement à l’esprit : du moment où l’objectif du DRM est de piétiner votre liberté, ses développeurs essayent de le rendre difficile, impossible ou même illégal pour vous de modifier le logiciel implémentant le DRM.

Des partisans de l’open source ont déjà proposé un logiciel « DRM open source». Leur idée est qu’en publiant le code source de programmes conçus pour limiter votre accès aux medias cryptés, et en permettant aux autres de le modifier, ils produiront des logiciels plus puissants et fiables pour des utilisateurs limités comme vous. Ils vous seront alors servis dans des équipements qui ne vous permettent pas de les modifier.

Ce logiciel est certainement open source, et utilise le modèle de développement open source ; mais il ne sera pas un logiciel libre, tant qu’il ne respectera pas la liberté des utilisateurs qui l’emploient. Si le modèle de développement de l’open source réussi à rendre ce logiciel plus puissant et fiable pour vous limiter, ça le rendra pire.

Peur de liberté

La principale motivation première du terme « logiciel open source » tient de ce que les idées éthiques du « logiciel libre » dérangent certains. C’est vrai : parler de liberté, de problèmes d’éthique, de responsabilités aussi bien de confort, demande aux gens de penser à des choses qu’ils préfèrent ignorer, tel que de savoir si leur agissement est éthique. Cela peut entraîner un embarras, et ils se fermeront simplement à cela. Ca ne veut pas dire que nous devons arrêter d’en parler.

C’est pourtant ce que les leaders de l’open source ont décidé de faire. Ils pensent qu’en se taisant à propos d’éthique et de liberté, et en parlant seulement du bénéfice pratique immédiat de certains logiciels libres, ils pourront les « vendre » avec plus de réussite à certains utilisateurs, en l’occurrence ceux des affaires.

Cette approche s’est avérée efficace, selon ses propres termes. La rhétorique de l’open source a convaincu de nombreux marchés et utilisateurs à l’adopter, et même de développer des logiciels libres, ce qui a élargi notre communauté – mais seulement à un niveau superficiel, pratique. La philosophie de l’open source, et ses valeurs purement pratiques, entravent la compréhension des idéaux profonds du logiciel libre ; cela conduit beaucoup de personnes à notre communauté, mais ne leur apprend pas à les défendre. C’est bien, tant que ça marche, mais ça ne suffit pas à préserver la liberté. Le fait d’attirer des utilisateurs au logiciel libre fait simplement d’eux des partisans en voie de devenir des défenseurs de leur propre liberté.

Ces utilisateurs seront ramenés tôt ou tard à l’utilisation de logiciels propriétaires pour des raisons pratiques. Un nombre incalculable de sociétés cherchent à offrir ce genre de tentation, certaines offrant même des copies gratuites. Pour quelle raison les utilisateurs déclineraient-ils de telles offres ? Seulement s’ils ont appris à évaluer la liberté que le logiciel libre leur offre, to value freedom as such rather than the technical and practical convenience of specific free software. Pour étendre cette idée, nous devons parler de liberté. Une certaine dose de l’approche « gardez le silence » du business peut être utile pour la communauté, mais dangereuse si elle devient si courante que l’amour de la liberté paraisse excentrique.

Cette situation dangereuse est exactement celle que nous avons. Beaucoup de personnes engagées dans le logiciel libre disent peu de la liberté – habituellement parce qu’elles cherchent à être « plus permises dans le business ». Les distributeurs de logiciels particulièrement affichent ce caractère. Presque toutes les distributions du système GNU/Linux sont des packages propriétaires du système libre de base, et convient les utilisateurs à les considérer avantageusement, au lieu d’un recul face a la liberté.

Des add-ons logiciels propriétaires et des distributions non libres de GNU/Linux trouvent terrain fertile parce que beaucoup de nos communautés n’insistent pas sur la liberté de leur logiciel. Ce n’est pas une coïncidence. Beaucoup d’utilisateurs de GNU/Linux ont connu ce système par des propos de l’ Open Source ne disant pas que la liberté en est un objectif. Les pratiques ne soutenant pas la liberté et les mots ne parlant pas de liberté vont ensemble, l’un promouvant l’autre. Pour vaincre cette tendance, nous devons plus, pas moins, parler de liberté.

Conclusion

Tels les défenseurs de l’Open Source qui suscitent de nouveaux utilisateurs dans notre communauté, nous les activistes du logiciel libre devons travailler encore plus afin de porter la question de liberté à l’attention de ces nouveaux utilisateurs. Nous devons dire, «c’est le logiciel libre et il vous procure la liberté!» --toujours plus fort et plus haut que jamais. Chaque fois que vous dites logiciel libre plutôt que Open Source, vous contribuez a notre campagne.

Notes de page

Joe Barr a écrit un article intitulé Live and let license présentant son point de vue sur cette question.

Le livre sur la motivation des développeurs du logiciel libre de Lakhani et Wolf declare qu'une frange considérable est motivée par le fait que le logiciel devrait être libre. Ceci malgré le fait d'avoir interrogé des développeurs sur SourceForge,un site ne soutenant pas le point de vue selon lequel il s'agit là d'un problème éthique.

 


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